Cette étude a pour vocation de découvrir la base ou les fondations d’un bien commun que constitue le patronyme Saby en regroupant les feuilles que le vent du temps à dissiminer et en tentant de redonner à l’arbre sa consistance et son apparence.
Ce travail est une enquête, mais reste un jeu, un vaste puzzle, au nombre de pièces inconnus.
Nous vivons maintenant le plus souvent loin du terroir de nos ancêtres sans même savoir où ceux-ci ont vécu. Les gens qui nous ont précédés nous sont inconnus; leurs vies, leurs habitudes et leurs codes sociaux nous surprennent.
Suivre l’évolution d’un nom c’est aussi s’intéresser aux soubresauts de l’Histoire, c’est percevoir la misère et la gloire d’une époque, la vie et le rythme d’un village, la rudesse d’un travail, le bonheur et les difficultés d’un foyer.
Au départ et pendant des siècles, ils furent agriculteurs, originaires du Massif Central et du pays du Velay principalement, occupant les terres du peuple gaulois des Vellaves. On retrouve quelques familles aussi dès le Moyen-Age sur les terres des peuples Arvernes et Gabales (Lozère). Issus d’un peuple de la montagne, habitués aux conditions rudes et difficiles, ils ont pu se forger un caractère typique.
Au fil du temps, le patronyme s’est peu répendu sur la moitié nord de la France (au nord de Clermont-Ferrand). La migration du nom s’est principalement faite sur l’Est du Massif Central (Loire, Rhône) et sur le Sud de la France.
L'implantation de familles Saby au nord de Clermont-Ferrand(région des Combrailles) est assez ancienne, probablement vers le XIII et XIVème siècle.
L'autre axe concerne la Lozère, et l'Aveyron, les familles se sont implantées aussi très tôt probablement à la même époque que précédemment.
Ce document est aussi une façon d’honorer nos ancêtres. Ce devoir de mémoire est très important même s’il est limité aux personnes du XIXème siècle puisqu’il y a peu de traces de documents antérieurs.
Cette monographie a été réalisé à partir des nombreuses sources d’informations mises à disposition par les archives communales, départementales et nationales, par les nombreux généalogistes amateurs et par la lecture des écrits et études réalisés principalement par des chercheurs au XIXème siècle.
Dans cette version, ce document n’abordera pas ou peu le XXème siècle et ne parlera pas des hommes plus ou moins célèbres ou médiatiques.
"Mieux vaut allumer une petite lanterne que maudire les ténèbres"