_ PIERRE PEYREBLANQUE _
1905/1996
Est-ce par un resté de gloriole pour mon vieux quartier des Fontaines, qu'en dénombrant ses diverses activités de l'époque, j'ai gardé pour la fin en quelque sorte comme le bouquet, son négoce de
vins ?
C'est vrai que nous étions pas peu fiers de compter quelques grosses maisons de commerce ayant pignon sur rue, et dont le seul enoncé de leur nom était synonyme non seulement de fortune, mais
aussi de dynamisme et de proverbiale probité.
Pourquoi ne pas le dire, car nous y étions sensibles, de noblesse aussi, si ce n'est par des titres plus ou moins authentiques pouvant parfois remonter aux Croisades, du moins par celle que confrère le bouchon dans notre aimable Bordelais où c'est à peine si la maison dans les vignes a besoin d'un pigeonnier pour pouvoir se targuer du nom de château.
Au demeurant, nos nobles du bouchon étaient gens de bonne compagnie, courtois, affables, même point bêcheurs et les rapports avec eux étaient généralement d'agréable voisinage. Depuis si
longtemps, je n'ai point gardé en mémoire les noms de tous ces Messieurs, nos négociants, tant ils étaient nombreux. Leurs bureaux s'alignaient en façade tout du long des numéros impairs de la
rue des Fontaines, leurs chais donnant sur la rivière l'Isle, avec, pour certains, un quai d'embarquement pour le transport fluvial. Mieux que des noms, ce sont des images et des silhouettes qui
sont comme gravées dans ma mémoire. La Maison des Frères Saby (deux messieurs toujours élégamment habillés) ne se trouvait qu'à quelques portes du 125 de mes grands parents. Cette maison était
plutôt spécialisée dans les vins fins pour clientèle de luxe, et c'est surtout des caisses de bouteilles que l'on y voyait charger. De son Mai'tre de chai qui s'appelait M. Cousseau, qu'on
apercevait souvent, à la lueur d'une bougie vidant sa pipette dans un verre ballon, on disait que, rien qu'au nez, il dégustait sans jamais se tromper ni d'appellation, ni de millésime. Et cela
lui valait une sacrée réputation dans le milieu «barricailleurs».
Résumé : « Pour servir à ton tour, tu devras apprendre les hommes. » André-Jean Saby ne comprend pas ce message sibyllin que lui transmet son grand-père, reclus à Orcier, village
des hautes terres du Velay. A l’automne 1975, la lettre que lui remet le notaire de famille est à la fois un testament, une révélation et une énigme, qui va le conduire vers un secret. Cette
quête de la vérité le mène au Liban et en Syrie, où il découvre la vénération de nombreuses personnalités du Moyen-Orient pour cet aïeul exceptionnel, puis en Afrique où il rencontre l’amour en
la personne d’une très belle eurasienne. Au fil des rencontres, la vérité se fait jour, mais la poudrière libanaise est source de grands dangers…
Cimetière chrétien vandalisé en Algérie avec un nom Saby
Etude de Ma André LACOSTE,
licencié en droit, notaire à Issoire, successeur de
Me Antoine CHASTEL.
Suivant acte reçu par MB LACOSTE,
notaire à Issoire, le dix-sept juillet
mil neuf cent vingt sept, enregistré à
Issoire le dix-huit juillet mil neuf cent
vingt-sept, folio quatre-vingt-six, case
six cent soixante trois, Madame Clémence
LEVADOUX, négociante demeurant
à Issoire, veuve de Monsieur
Jacques SABY ; Monsieur Jacques-
Marcel SABY, représentant de commerce,
veuf de Madame Elisabeth
CROIZET, demeurant à Clérmont-Ferrand,
rue de Billom, numéro quatre ;
Monsieur Jean COURTY, propriétaire,
et Madame Alice - Jeanne - Euphémie
SABY, son épouse, demeurant ensemble
à Issoire ; Monsieur René-Gaston
SABY, employé au chemin de fer P.-
L.-M., demeurant à Moulins, époux de
Madame Florence BARBET; Monsieur
Elie MARNAT, jardinier, et Madame
Marthe SABY, son épouse, demeurant
ensemble à Issoire; Monsieur Eugène
MEUNIER, employé de commerce et
Madame Yvonne-Alice SABY, son
épouse, demeurant ensemble à Clermont-
Ferrand, rue,de Billom, numéro
quatre, ont vendu a Monsieur Marius-
Louis Emile LAURENÇON, adjudant
ouvrier d'Etat au Parc d'Artillerie à
Clermont Ferrand, et Madame Camille-
Victorine RIX, son épouse, demeurant
ensemble à Issoire, u n Fonds de
Commerce de Primeurs en
demi-gros et détail, exploité à
Issoire, place de la République, numéro
vingt-six, comprenant : l'enseigne,
le nom commercial, la clientèle, l'achalandage
et les difiérents objets mobiliers
et le matériel servant à son exploitation
;| l'entrée en jouissance a été
fixée au quinze août mil neuf cent vingt
sept.
Les oppositions, s'il y a lieu, devront
être faites dans les dix jours qui suivront
la deuxième insertion renouvelant
la présente et seront reçues à Issoire,
en l'étude de M0 Lacoste, notaire
où domicile a été élu à cet effet.
Pour première insertion :
A. LACOSTE,
notaire.
Source Le Moniteur D'ISSOIRE 20/7/1929
Le journal de l'Ain, Bourg 1889
https://books.google.fr/books?id=dI6vbqAzh5QC&pg=PA722&dq=le+peuple+des+saby&hl=fr&sa=X&ei=EL0SVYLeJZPWaprrgMgN&ved=0CEkQ6AEwBw#v=onepage&q=le%20peuple%20des%20saby&f=false