Ce document présente les fiches de recensement de 176 hommes portant le patronyme Saby de 1859 à 1921 dans le département du Puy de Dôme. Présentation des états de service, faits d'arme,
décoration etc....
http://www.calameo.com/books/0029602082f3cf4eef367
Ce document est aussi en version papier 166 pages format 210x297 via l'éditeur en ligne ci-dessous
http://www.fna12.org/spip.php?article1168FNA12
"Un café littéraire réussiPublié par Robert Moiroux le 21 janvier 2015 Le 19 janvier, un nouveau café littéraire s’est tenu à l’Espace Maurice Solignac de la Fédération Nationale des Amicales Aveyronnaises.
40 participants ont écouté Claudine Rascalou présenter le livre de Louis Mercadié « Marie Talabot » paru en 2007 et qui raconte l’histoire de cette femme d’exception « dans le tourbillon du 19 ème siècle ».
L’auteur aurait également pu donner ce titre à son ouvrage « Le Fabuleux destin de Marie-Anne Saby ».
Marie-Anne Saby – ou Savy – est née en 1822 à St Geniez d’Olt où ses parents menaient une vie simple, pauvre mais heureuse.
Elle est malheureusement rapidement placée à l’orphelinat, travaille à la filature dès l’âge de 9 ans puis comme bonne à tout faire à partir de 13 ans.
A 15 ans elle est envoyée à Marseille dans une famille de 12 enfants pour s’occuper des 6 derniers et profite de l’enseignement qui leur est donné.
En 1838 elle entre au service de Paulin Talabot. Cet homme brillant, après Polytechnique et les Ponts, devient un ingénieur visionnaire, inventeur des chemins de fer.
Soutenu dans ses projets par Napoléon III, il réalise le PLM, où, le 1er, il met en place une sorte de caisse de retraite pour les employés.
Son adhésion à la doctrine du St Simonisme n’y est pas étrangère.Malgré une différence d’âge de 23 ans, un amour réciproque naît entre Marie et Paulin qui, attiré par sa beauté et son intelligence, développe son éducation, l’initie aux arts, à la littérature et aux langues
étrangères.
Dès 1848, elle est reçue en tant que Madame Talabot et le couple s’installe à Paris dans le quartier le plus luxueux de la capitale, près des Tuileries, en 1853.
Marie y devient l’ambassadrice de la mode, elle fréquente la cour de Napoléon III et les plus illustres personnages de Paris qu’elle reçoit ensuite lorsqu’elle crée son propre salon.
A 35 ans, elle épouse son compagnon alors âgé de 58 ans.
C’est à cette époque qu’il achète un rocher blanc au-dessus de Marseille, la bastide du Roucas blanc.
Les travaux pharaoniques qu’il y entreprend sont une folie à 6 millions de francs … où Marie y recrée l’ambiance de la Villa Médicis, pas moins !
En 1871, à 72 ans, Paulin perd la vue suite à un accident de chantier, il se tourne alors vers la religion, revend ses appartements de Paris pour y acheter un hôtel particulier.
Il décède en 1885 à 86 ans et Marie reçoit la pleine propriété d’une partie des biens de Paulin et le reste en usufruit, sans compter les actions qu’il détenait.
Elle se met alors à voyager puis reprend sa vie mondaine parisienne.
Elle y rencontre un beau capitaine, coureur et joueur, dont elle tombe amoureuse. Il joue, elle paie les dettes. Il a 46 ans et elle 64 … Le 26 novembre 1889, à l’âge de 67 ans, elle décède des suites d’un fatal refroidissement.
Elle est inhumée à St Geniez selon ses dernières volontés où un énorme mausolée lui est ensuite construit sur les hauteurs de la ville.
Lors des rares visites qu’elle avait faites à ce bourg durant sa vie, elle n’y cache pas sa réussite, et sa générosité pour l’orphelinat, l’hospice où ses gestes de bienveillance n’ont pas suffi à ce que la population l’accueille avec sympathie puisqu’au contraire elle y est
insultée. Seuls les notables la reçoivent avec les honneurs dus … à sa richesse !
Dans son testament, elle n’oublie pas, malgré tout, ses origines et lègue beaucoup d’argent à l’orphelinat où elle a séjourné enfant ainsi qu’aux œuvres pour les enfants et les vieillards
Génération
|
Nombre théorique d'ascendants
|
Nés vers les années
|
1ere |
|
1980
|
2° |
2 (père et mère)
|
1950
|
3° |
4 (grands-parents)
|
1920
|
4° |
8 (arrière-grands-parents)
|
1890
|
5° |
16 (trisaïeuls)
|
1860
|
6° |
32
|
1830
|
7° |
64
|
1800
|
8° |
128
|
1770
|
9° |
256
|
1740
|
10° |
512
|
1710
|
11° |
1 024
|
1680
|
12° |
2 048
|
1650
|
13° |
4 096
|
1620
|
14° |
8 192
|
1590
|
15° |
16 384
|
1560
|
16° |
32 768
|
1530
|
17° |
65 536
|
1500
|
18° |
131 072
|
1470
|
19° |
262 144
|
1440
|
20° |
524 288
|
1410
|
21° |
1 048 576
|
1380
|
22° |
2 097 152
|
1350
|
23° |
4 194 304
|
1320
|
24° |
8 388 608 |
1290
|
25° |
16 777 216
|
1260
|
26° |
33 554 432
|
1230
|
27° |
67 108 864
|
1200
|
28° |
134 217 728
|
1170
|
29° |
268 435 456
|
1140
|
30° |
536 870 912
|
1110
|
31° |
1 073 741 824
|
1080
|
32° |
2 147 483 648
|
1050
|
33° |
4 294 967 296
|
1020
|
34° |
8 589 934 592
|
990
|
35° |
17 179 869 184
|
960
|
36° |
34 359 738 368
|
930
|
37° |
68 719 476 736
|
900
|
38° |
137 438 953 472
|
870
|
39° |
274 877 906 944
|
840
|
40° |
549 755 813 888
|
810
|
Extrait de http://a.gaudin.free.fr/Ascendants_th%E9oriques.htm